"Apprendre à disparaître" - Pourquoi je fais des NFT - Une partie de l’exposition est encore visible au MEDEX - Musée éphémère de l'exil et les deux toiles tirées des NFT ci-dessous sont accrochées au Sounds Jazz Club à @Ixelles lorsque j'écris cette petite note fin 2022.
Invisibilité, anonymat, ces deux termes sont régulièrement évoqués pour qualifier ce travail. L’invisibilité comme une privation de droits, l’anonymat comme une protection de ces droits. Sans doute est-il question de cela dans mon travail, on peut aussi y trouver une réflexion sur la captation si ce n’est le kidnapping de notre attention ou encoreune certaine altération de la forme par le fond (2008).
Mais ce qu’il s’agit d’exprimer - d’où le retour au premier fond fait de taches monochromes sur des bandes de papier adhésives et au système binaire (tache / pas tache)qu’il présente - c’est la disparition de la représentation que nous avons de l’être humain, individu hérité de la Renaissance, des lumières et de la tradition humaniste.
Cette représentation est basée sur la reconnaissance d’une individualité, d’une singularité, d’un libre choix. Or la pensée numérique qui prend place de plus en plus de gouvernante du monde et des choses qui l’habitent ne s’intéresse d’aucune façon à cette singularité qui devient une variable - de peu d’importance - comme une autre. Ce qui sous-tend notre identité - numérique - ce sont nos interactions -bonnes ou mauvaises - non la reconnaissance de notre liberté ni de notre égalité et encore moins de notre fraternité.
Si cet état de fait demeurait difficilement perceptible il y a près de 15 ans lorsque je commençais ce travail "Apprendre à disparaître", il se mue peu à peu en évidence sans qu’aucun pouvoir politique ne puisse s’y opposer.
https://frederic-cresson.eu/node/24
Ceci-dit le NFT est le meilleur support pour l'information numérique.
NFT - Lost in MetaV
https://opensea.io/collection/lost-in-metav
......................................................................
"Learning to disappear" - Why I make NFTs - Part of the exhibition is still on view at MEDEX - Musée éphémère de l'exil and the two canvases from the NFTs below are hanging at the Sounds Jazz Club in @Ixelles as I write this little note in late 2022.
Invisibility, anonymity, these two terms are regularly used to describe this work. Invisibility as a deprivation of rights, anonymity as a protection of those rights. There's no doubt that this is what my work is about, as well as a reflection on the capture, if not the kidnapping, of our attention, or a certain alteration of form by substance (2008).
But what I'm trying to express - hence the return to the first background of monochrome stains on strips of adhesive paper and the binary system (stain/no stain) it presents - is the disappearance of the representation we have of the human being, an individual inherited from the Renaissance, the Enlightenment and the humanist tradition.
This representation is based on the recognition of individuality, singularity and free choice. Yet the digital thinking that is increasingly taking its place as the ruler of the world and the things that inhabit it has no interest whatsoever in this singularity, which becomes a variable - of little importance - like any other. What underpins our - digital - identity are our interactions - good or bad - not the recognition of our freedom or equality, let alone our fraternity.
If this state of affairs was hardly perceptible almost 15 years ago when I began this work "Learning to disappear", it is gradually becoming obvious, without any political power being able to oppose it.
https://frederic-cresson.eu/node/24
That said, NFT is the best medium for digital information.
NFT - Lost in MetaV
https://opensea.io/collection/lost-in-metav
Translated with www.DeepL.com/Translator (free version)